| Resumé |
La thèse se propose d'analyser en détail certaines coordonnées qui délimitent le statut du fantasme dans le transfert du point de vue de l'éthique de l'acte analytique. À cette fin, ses articulations avec diverses manifestations cliniques liées à l'acting out sont examinées. La relation du sujet avec l'Autre transférentiel est fondamentale pour envisager la problématisation de certains effets cliniques de l'acting out dans l'intersection entre l'étiologie freudienne de la névrose et la cause lacanienne du désir. L'alternative méthodologique adoptée vise à repérer des ébauches de théorisations, interrogées du point de vue des diverses modalités de traitement du fantasme dans le transfert. Les objectifs proposés permettent de préciser l'approche du statut de la causalité, de la temporalité et de l'énonciation inconsciente, et mettent en évidence l'importance de diverses incidences cliniques associées à la fonction du transfert et de l'interprétation. Le statut clinique de l'acting out permet de repérer des formations transférentielles singulières associées à certaines positivations du registre du fantasme. Cette question ouvre l'accès à l'analyse théorique d'un espace clinique qui expose certains points limites du discours analysant à partir de certains paradoxes éthiques. Les développements de la thèse permettent d'affirmer que l'acting out révèle une face particulière de l'éthique de la pratique analytique. Il montre d'une façon claire comment le choix se rattache à une sorte de "pour l'Autre" créé dans le transfert. Celui-ci se constitue comme le point auquel l'inconscient s'adresse. Nous avons montré qu'il y a différentes formes d'articulation entre le fantasme et le transfert qui se rattachent à la position que l'analyste prend à l'égard de l'Autre. |