Mots clés |
Radiothérapie, Cystite radique, Fibrose, Cellules souches mésenchymateuses, Macrophages, Milieu conditionné, Vésicules extracellulaires, Qualité de vie |
Resumé |
La radiothérapie est une thérapeutique majeure des tumeurs pelviennes. Celle-ci, responsable d'effets indésirables vésicaux, nommés Cystite Radique (CR), affecte la qualité de vie des patients. La CR constitue un défi pour les cliniciens et chercheurs, car sa physiopathologie est mal comprise et les thérapeutiques disponibles pour la traiter ont une efficacité limitée. Pour comprendre sa physiopathologie, nous avons évalué l'évolution de population immunitaire et les variations de sécrétion des biomarqueurs d'inflammation et de remodelage au cours d'une irradiation pelvienne. Nos premiers résultats ont démontré une polarisation précoce des macrophages, en faveur du phénotype M2 et une augmentation de la sécrétion des protéines HGF, MCSF, MIP-1A sériques et urinaires. De plus, nous avons prouvé que l'élévation précoce de la protéine MCSF était corrélée à la détérioration de la qualité de vie des patients. En utilisant la capacité de réparation tissulaire des vésicules extracellulaires et du milieu conditionné issus des cellules souches mésenchymateuses, nous avons démontré leur action de prévention de la CR en ciblant 3 étapes clés : fibrose, inflammation et dommages vasculaires. Notre travail, basé sur une corrélation des symptômes et des marqueurs biologiques, est le premier à avoir démontré le potentiel thérapeutique des thérapies acellulaires pour cette pathologie très invalidante. |