Mots clés |
Littérature et histoire, Écriture du corps, Révolution de 1848, Second Empire, Siège de Paris, Commune |
Resumé |
Entre 1850 et 1880, les frontières de la représentation corporelle n'ont cessé d'être repoussées par le roman et la poésie. Cette thèse interroge les liens entre la violence esthétique et symbolique charriée par ce nouvel imaginaire littéraire du corps et l'expérience réelle de la violence, d'ordre historique et politique, durant cette période. En se tenant à distance de l'hypothèse d'un cryptage du discours politique dans les figures corporelles d'une part, et du récit d'une modernité littéraire repliée sur elle-même et désintéressée de la question politique d'autre part, nous proposons, au sein d'un vaste corpus, une lecture archéologique des motifs corporels, que nous replaçons dans leur horizon historico-politique de pertinence. |