The paradox of white innocence in the early works of James Baldwin
Le paradoxe de l'innocence blanche dans les premiers récits de James Baldwin
par Ronnel BERRY sous la direction de Mathieu DUPLAY
Thèse de doctorat en Langue et cultures des sociétés anglophones
ED 131 Langue, littérature, image, civilisations et sciences humaines

Soutenue le vendredi 20 octobre 2023 à Université Paris Cité

Sujets
  • Baldwin, James (1924-1987)
  • Critique et interprétation
  • Études sur le genre
  • Mouvements des droits civiques -- États-Unis
  • Relations interethniques -- États-Unis
  • Sexualité -- Dans la littérature

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Mots clés
James Baldwin, La blanchité, L'innocence blanche, L'histoire, Genre, Sexualité, Transatlanticisme
Resumé
Le Paradoxe de l'innocence blanche dans les premiers récits de James Baldwin répond à ce que l'écrivain James Baldwin a identifié comme l'apathie du coeur de l'Amérique blanche pendant le mouvement des droits civiques des Afro-Américains (1955-1968). Je propose une lecture des premières oeuvre de fiction de Baldwin comme un ensemble de pièces complémentaires reflétant l'évolution des critiques de l'écrivain su la blanchité de l'Amérique de l'après-Seconde Guerre mondiale. Dans leur ensemble, Go Tell It on the Mountain (1953), Giovanni's Room (1956), Another Country (1962) et "This Morning, This Evening, So Soon" de Going to Meet the Man (1965) répondent aux discours en mutation sure la race, la sexualité et la nation qui ont dominé l'ère de l'après-Second Guerre Mondiale. En adoptant une approche fondée sur les études critiques portant sur la blanchité, j'explore la manière dont les exigences del l'identité blanche d'après-guerre aliènent psychologiquement les personnages blanc de Baldwin et créent des institutions qui réagissent de manière inadéquate à la violence anti-Noir. J'utilise l'innocence blanche comme outil discursif pour souligner comment l'innocence devient un marqueur d'auto-identification qui masque la brutalité de la blanchité et du pouvoir occidental. La blanchité se propose de protéger son détenteur de la réalité du présent en effaçant l'histoire qui l'a produite. Paradoxalement, cette protection rend l'Amérique blanche peu apte à faire face aux défis moraux qui marquent les 20e et 21e siècles.