À propos des enjeux psychiques de l'identification à un « objet radical » chez des adolescents : approches cliniques
The psychical implications of the identification to a "radical object"" for some teenagers : clinical studies
par Nicolas CAMPELO sous la direction de Françoise NEAU et de Guillaume BRONSARD
Thèse de doctorat en Psychologie
ED 261 Cognition, Comportements, Conduites Humaines

Soutenue le jeudi 19 novembre 2020 à Université Paris Cité

Sujets
  • Chez l'adolescent
  • Identification (psychologie)
  • Idéologie
  • Radicalisme
  • Terrorisme
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Mots clés
Radicalisation, Adolescence, Idéologie, Engagement, Identification, Agir
Resumé
Depuis le début des années 2010, le départ de plusieurs centaines de jeunes français en zone de guerre irako-syrienne dans le but de s'engager dans une lutte armée a suscité nombre de questionnements. Diverses disciplines, jusque là peu concernées par les phénomènes de violences idéologisées, ont été invitées à s'impliquer dans la compréhension et la prise en charge de ce phénomène. Les nombreux adolescents signalés au numéro vert « Stop-Djihadisme » par leurs parents ainsi que la judiciarisation de plus d'une centaine d'entre eux pour « Association de Malfaiteur en vue d'une entreprise Terroriste » (AMT) ont incité les pouvoirs publics à mobiliser, entre autres, les institutions pédopsychiatriques et la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) dans une optique de prévention de la radicalisation. Cette clinique nouvelle pour les psychologues de ces institutions suscite de nombreuses questions quant à leur prise en charge, conduisant certains cliniciens à se demander s'il ne s'agit pas là d'un nouveau type de symptôme adolescent. C'est dans ce contexte que cette thèse propose d'explorer cette clinique en partant du questionnement suivant : « L'identification à un « objet radical » répond-t-elle à certaines particularités de la problématique adolescente et, si tel est le cas, lesquelles et quelles sont les fonctions de cette modalité identificatoire ? » Pour tenter de répondre aux questions posées, sont examinés : 4 récits cliniques de prises en charge en thérapie individuelle ou en thérapie familiale effectuées dans le cadre d'une consultation de prévention de la radicalisation en pédopsychiatrie accompagné d'un bilan projectif ; 4 protocoles projectifs d'autres jeunes ayant manifesté un engagement pour une idéologie qui prône le recours à la violence ; ainsi que les données de recherche de 15 adolescents judiciarisés pour « AMT » ayant participé à une étude « médico-psychologique » menée par une équipe de pédopsychiatres et de psychologues en partenariat avec la PJJ.