Propriétés et conséquences affectives, physiologiques et motivationnelles de l'exposition à l'inconsistance
Affective, physiological and motivationnal properties of exposition to inconsistencies
par Alexandre BRAN sous la direction de Ewa DROZDA-SENKOWSKA et de David Cyril Fabien VAIDIS
Thèse de doctorat en Psychologie
ED 261 Cognition, Comportements, Conduites Humaines

Soutenue le jeudi 17 septembre 2020 à Université Paris Cité

Sujets
  • Comportement humain
  • Dissonance cognitive
  • Prise de risque
  • Psychologie sociale

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Mots clés
Inconsistance, Conflit cognitif, Affect, Régulation
Resumé
Malgré leurs divisions, les théories de la consistance cognitive partagent une vision commune de ce qu'est une inconsistance et de ses conséquences pour l'individu. Dans cette thèse, je défends que toutes les inconsistances, quelle que soit leur nature, peuvent être étudiées avec une vision d'ensemble. En particulier, toutes les inconsistances semblent impliquer une zone cérébrale particulière, le cortex cingulaire antérieur, et provoquer un affect négatif commun. Une grande partie de mes travaux se concentre sur cet affect, souvent mal-défini, pour comprendre sa nature et son rôle. Dans le développement de cette thèse, je présente onze études. Un premier ensemble de huit études montre que cet affect (a) n'est pas exprimable par un nom commun, (b) peut nécessiter des conditions supplémentaires que la seule inconsistance pour émerger, (c) n'est pas le seul médiateur des stratégies de régulation, et (d) ne dispose pas encore d'instrument de mesure adéquat dans la littérature. Dans la dernière partie de cette thèse, je m'intéresse aux modalités des stratégies de régulation en me focalisant sur une stratégie de régulation particulière liée à l'inconsistance : la prise de risque. Pour expliquer des incohérences dans la littérature, je présente et teste dans trois études l'hypothèse de polarisation qui prévoit une affirmation des tendances à la prise de risque suite à l'exposition à une inconsistance. Les trois études rejettent l'hypothèse de polarisation qui ne permet donc pas d'expliquer le lien entre l'exposition à l'inconsistance et la prise de risque.